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Sida, la jeunesse baisse la garde !

2025/03/21

C’est une réalité difficile à regarder en face, mais il faut le dire sans détour… le virus du sida n’a pas disparu ! Plus discret, moins visible dans les médias, moins évoqué dans les conversations, mais il est là et à l’heure du Sidaction 2025, il est temps de remettre les pendules à l’heure, surtout auprès des plus jeunes !

Derrière les chiffres, un vrai malaise, car en 2024, une enquête Sidaction-Ifop révélait que 42 % des 15-24 ans pensent encore qu’on peut attraper le VIH en embrassant une personne séropositive et 31 % en buvant dans son verre. Ces idées fausses, qu’on croyait disparues avec les années 90, refont surface. Mais ce qui inquiète vraiment plus, c’est que 78 % des jeunes croient qu’une personne séropositive sous traitement peut encore transmettre le virus lors d’un rapport sexuel non protégé. C’est justement l’un des piliers de la prévention aujourd’hui, une personne séropositive sous traitement, avec une charge virale indétectable, ne transmet pas le VIH. C’est un fait scientifique, validé par toutes les grandes études internationales. Le VIH devient alors intransmissible par voie sexuelle. Mais cette information capitale n’est pas connue, ou pas crue !

Jamais les traitements n’ont été aussi efficaces, jamais les chances de vivre une vie normale avec le VIH n’ont été aussi réelles et pourtant, la peur, les clichés, la méconnaissance resurgissent. Comme si l’épidémie, devenue plus silencieuse, avait fini par brouiller le message.

Il faut le rappeler qu’on ne guérit toujours pas du VIH, malgré les espoirs de la recherche. Les traitements actuels, appelés antirétroviraux, permettent de stopper la multiplication du virus, de reconstruire le système immunitaire et d’éviter le passage au stade sida. Mais ce sont des traitements à vie, à prendre tous les jours, sans interruption !

Et non, la pilule du lendemain ou le paracétamol ne protègent pas du VIH, même si 1 jeune sur 5 le croit…On en est là ! À une époque où l’accès à l’information est théoriquement illimité, une part importante de la jeunesse française ignore les bases mêmes de la prévention contre le VIH.

Le contexte international complique encore la donne, avec le gel des aides américaines décidé sous la pression conservatrice met en péril des programmes entiers, notamment en Afrique, en Amérique latine, et même en France où certaines associations voient leurs subventions fondre. Moins de moyens, c’est moins de prévention, moins de dépistage, donc plus de contaminations, c’est hélas mathématique !

Et pourtant, les solutions existent, avec entre autre le dépistage accessible dans chaque département, mais aussi les autotests qui sont maintenant disponibles en pharmacie, pour moins de 30€. Et enfin le traitement post-exposition, qu’on peut prendre dans les 48 à 72h après un rapport à risques, empêchant ainsi le virus de s’installer.

Mais tous ces outils ne servent à rien si la jeunesse ne les connaît pas, ne s’en empare pas, ne se protège plus. Aujourd’hui, il est bien plus « tendance » de parler d’intimité libre, de plaisir, de fluidité des genres… Mais la liberté sexuelle ne peut s’accompagner d’une perte de vigilance !

Le VIH, ce n’est pas le sida, mais le virus peut rester silencieux pendant des années, ronger le système immunitaire sans bruit. Le sida, lui, survient quand les défenses sont à plat ! Mais on ne passe pas directement de l’un à l’autre, on peut aujourdh’ui l’éviter, à condition de savoir, d’agir, de se faire dépister et de ne pas avoir honte de sortir la solutiuon…un préservatif !

C’est tout l’enjeu aujourd’hui de ce nouvel opus du Sidaction 2025 et c’est pour ça que les dons comptent. En 2024, près de 3,87 millions d’euros de promesses ont été récoltés. Cet argent finance des recherches, des soins, des campagnes d’information, des aides concrètes pour les personnes vivant avec le VIH, en France comme ailleurs.

Alors, on peut faire un don, on peut aussi en parler à ses amis, à ses enfants, à son lycée, on peut expliquer qu’un câlin ne tue pas, qu’un baiser ne contamine pas, qu’une personne séropositive sous traitement n’est pas un danger, mais qu’un rapport non protégé avec une personne qui ignore son statut peut l’être !

Le sida ne fait peut-être plus la Une des journaux, mais il continue de frapper, partout, silencieusement. La question n’est pas de vivre dans la peur, c’est de ne pas oublier, de ne pas laisser une génération grandir avec des fakes news !

Se rappeler que le virus, lui, n’oublie jamais !

Vous pouvez faire un don au Sidaction en ligne sur don.sidaction.org

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Publié le 21/03/2025

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