La Génération Z bouscule les codes du travail

Dans les bureaux modernes, le formalisme est désormais relégué au second plan. La tenue vestimentaire, jadis perçue comme un gage de sérieux, est maintenant synonyme de conformité. Les jeunes salariés préfèrent afficher leur personnalité à travers des tenues plus décontractées. Ce n’est plus seulement un lieu de travail, c’est une extension de leur espace de vie. Ils sont à la recherche d’une atmosphère dans laquelle ils peuvent être eux-mêmes, sans avoir à revêtir un masque.

Ce besoin d’authenticité ne s’arrête pas à la porte du bureau. Il se manifeste également dans les salles de classe. Les étudiants, loin de se contenter de recevoir passivement l’enseignement, désirent un rapport plus égalitaire avec leurs enseignants. Ces derniers, plus que jamais, sont considérés comme des pairs, partageant des codes sociaux similaires. Leurs échanges se font via des plateformes comme Slack ou Discord, rendant les discussions plus directes et détendues.

Mais cette quête d’authenticité pose une question cruciale aux institutions : comment adapter leur communication pour parler le langage de cette génération ? Trois maîtres-mots semblent se dégager : authenticité, pertinence et proximité.

Il s’agit d’être sincère dans ses propos, en évitant de se cacher derrière un discours préfabriqué. La génération Z est informée, connectée et ne souhaite pas être prise en otage par des paroles creuses. Leur parler, c’est aller droit au but avec des faits concrets. Et enfin, la proximité. Les hiérarchies rigides n’ont plus leur place. Les jeunes attendent une véritable interaction avec leurs supérieurs. L’image du directeur jouant au football avec ses étudiants montre que la barrière entre élèves et enseignants est en train de s’effriter.

Alors, face à cette évolution, deux camps se dessinent : ceux qui s’accrochent à une tradition désormais obsolète et ceux prêts à embrasser le futur. Dans quelle équipe vous situez-vous ?