IA, le pire ennemie de l'Homme ?
2025/04/14
Ce que je vais tenter de démonter une bonne fois pour toutes ce fantasme… NON ! l’intelligence artificielle ne va pas devenir l’ennemie de l’homme ! (enfin j’espère ! lol)
Pas si on la comprend, pas si on la pense, si on l’éduque et si l’on s’éduque à elle. Dans cette perspective, les écoles comme la Tech School et la Business School d’ITIC Paris vont jouer un rôle clé. Parce que c’est là qu’on apprend à maîtriser la technologie, à la contextualiser, à l’inscrire dans une logique de responsabilité. Pas juste à coder ou à gérer des projets, mais à comprendre l’impact social, économique, philosophique de ce qu’on crée. Et cette prise de conscience, elle change tout.
L’idée que l’intelligence artificielle pourrait “se retourner” contre nous repose sur une énorme méprise, parce qu’on confond l’outil avec l’intention. Une IA, aussi puissante soit-elle, ne “veut” rien ! Elle n’a pas d’ambition, pas de conscience, pas de plan machiavélique. Elle exécute des instructions dans le cadre fixé par l’humain. Dire qu’elle va devenir notre ennemie, c’est comme dire qu’un tournevis cherche à saboter une maison… (et pourtant, j’en ai connu quelques-uns !)
Il y a un point sociologique fondamental qu’on oublie souvent : ce n’est pas la machine qui fait peur, c’est ce qu’elle reflète de nos propres limites. L’IA révèle nos biais, nos angles morts, nos incohérences. Elle nous met face à nous-mêmes. Et c’est justement pour ça qu’elle génère autant de fantasmes de perte de contrôle. Mais cette peur est une constante de l’histoire. On a eu peur du feu, de l’imprimerie, du train, de l’électricité, d’internet… L’IA n’est qu’une étape de plus. La peur est humaine, alors elle doit nous servir à grandir, à élever notre niveau de conscience, pas à nous replier.
Est-ce que tu vois une IA “hostile” quand elle permet de diagnostiquer un cancer à un stade précoce ? Quand elle adapte un parcours pédagogique à un élève dyslexique ? Quand elle anticipe des risques environnementaux et évite des catastrophes ? Non ! Tu vois une IA au service de l’humain. (Bon, d’accord, l’Homme aurait pu le faire avant… mais il ne l’a pas fait.) Et pour qu’elle reste une aide, il faut des gens bien formés. Des futurs développeurs, managers, stratèges, marketeurs, décideurs, qui comprennent autant la technique que l’humain. Les formations qu’ITIC Paris propose ne forment pas des spécialistes enfermés dans des silos, mais des professionnels capables de penser à 360° et d’agir avec conscience.
Et puis il faut être clair, les vraies menaces qui pèsent sur l’humain aujourd’hui ne viennent pas de l’IA… ce sont les humains ! Ce sont des décisions politiques, économiques, culturelles. Accuser la machine, c’est souvent une manière de détourner le regard de notre propre responsabilité collective. C’est là où notre esprit critique devient indispensable. Ce n’est pas un “plus” dans un cursus, c’est le cœur de la formation ! C’est ce que des écoles engagées dans une pédagogie vivante et connectée au réel, comme ITIC Paris, essaient de transmettre.
Alors oui, il y a des risques. Mais je ne pense pas que ce soient des risques de “révolte” de la machine. Ce sont des risques d’usage, de cadre juridique trop faible, d’exploitation de la technologie à des fins nocives. Mais c’est notre boulot, en tant que société, de poser ces garde-fous. Ce n’est pas à la machine de s’autoréguler. C’est à nous d’inventer des règles du jeu à la hauteur du potentiel.
En fait, le problème, ce n’est pas l’intelligence artificielle. C’est le déficit d’intelligence collective. L’IA ne nous remplace pas, elle nous déplace. Et si on l’utilise bien, elle nous libère. Elle nous permet de passer moins de temps sur ce qui est répétitif, mécanique, prévisible… et plus de temps sur ce qui est humain, relationnel, créatif. Sur ces questions, elle peut être notre meilleure alliée, si on se donne la peine d’éduquer des générations capables de l’encadrer, de l’orienter, de la mettre au service du vivant. Alors certes, nous devons sûrement repenser notre société. Notre modèle doit s’adapter.
Donc non, l’IA ne sera pas notre ennemie, elle sera exactement ce qu’on en fera… Et j’ai cette conviction profonde que le futur ne se subit pas, il se construit !
Publié le 14/04/2025
- Techno