Upskilling vs Reskilling
2024/09/30
Upskilling vs Reskilling
On est clairement plus dans les années 90 où maîtriser Word et envoyer des fax étaient des compétences « avancées ». Aujourd’hui, il faut jongler entre « upskilling » et « reskilling ». Deux mots à la mode, mais qu’est-ce que ça veut dire concrètement ? Plus important, comment ça impacte nos vies et, spoiler alert, aussi celles de nos étudiants ?
Alors, l’upskilling, c’est un peu comme si tu étais déjà en pleine forme pour un marathon, mais que tu décides d’ajouter un peu de CrossFit à ton entraînement. Tu améliores tes compétences existantes, tu restes dans la même course, mais tu es plus rapide, plus fort, et ton manager te regarde avec un respect quasi religieux. Bref, tu deviens incontournable.
Mais là, une question se pose…pourquoi se donner tout ce mal ? Parce que la technologie, elle, n’attend pas. Si tu n’apprends pas à parler « cloud », « IA » ou « cybersécurité » alors que tu bossais tranquillou dans la compta depuis 15 ans, tu risques de te faire doubler par ce stagiaire qui sait déjà tout coder en Python. Tu sais, celui qui te regarde avec un petit sourire chaque fois que tu galères à ouvrir un fichier Excel.
L'upskilling se dit de la formation destinée à augmenter les compétences existantes afin de permette la continuation du même métier, ou du même domaine d'activité, dans un contexte de mutation du métier.
L’upskilling, c’est cool dans l’idée, mais ça peut aussi te filer des sueurs froides. On se sent vite sous pression. L’angoisse de ne pas être à la hauteur est bien réelle. En plus, il faut réussir à apprendre ces nouvelles compétences tout en continuant à bosser. C’est un peu comme courir sur un tapis de course qui accélère sans prévenir… et toi, tu veux juste pas tomber.
Le reskilling se dit de la formation qui est destinée à aider les personnes à acquérir de nouvelles compétences pour changer de métier. En France, on emploie particulièrement cette expression pour les personnes qu'on embauche sans qu'elles aient la qualification requise pour l'emploi, et que l'on forme.
Le reskilling, c’est carrément autre chose…imagine,tu étais boulanger pendant 15 ans, et soudainement tu te dis : « Tiens, pourquoi ne pas devenir développeur web ? » Boum… changement de carrière, changement de vie. Tu passes de pétrir la pâte à coder des applications. Et ce n’est même pas une blague. Avec le reskilling, tu t’armes de compétences totalement nouvelles, car ton job actuel, comment dire… a de fortes chances d’être remplacé par une machine. Ciao le quotidien, bonjour la nouvelle aventure !
Mais il y a un petit hic ! Le reskilling, c’est aussi flippant qu’une nouvelle coupe de cheveux juste avant un rendez-vous important. C’est excitant, certes, mais tu ne sais jamais si ça va bien se passer. Et puis, ce n’est pas comme si on te disait : « Hey, t’as deux jours pour apprendre la robotique, et lundi tu travailles dans une usine futuriste. » Non, le chemin est long, parfois compliqué, et il faut une sacrée dose de motivation. C’est le moment où tu réalises que ton cerveau va devoir bosser autant que quand tu essayais de comprendre la déclaration d’impôts pour la première fois.
Du coup, qu’est-ce que tout ça veut dire pour l’enseignement ? Eh bien, accrochez-vous, c’est aussi sportif que d’essayer d’expliquer à ta grand-mère comment envoyer un message vocal. Les écoles ne peuvent plus se contenter d’enseigner les bases comme si le monde n’évoluait pas. Non, non, il faut qu’elles deviennent des véritables machines à former, et pas juste pour les petits jeunes qui arrivent tout frais du lycée. Non, on parle aussi de ceux qui sont déjà dans la course depuis longtemps, mais qui ont besoin de réapprendre à courir… ou de changer carrément de piste.
Les formations continues, c’est le nouvel eldorado. Des diplômes, c’est bien, mais ce qui est devenu super sexy, ce sont les certificats pro, les cours en ligne, et les formations flash en mode « tu bosses, tu apprends, et tu deviens la meilleure version de toi-même » – tout ça en même temps ! Sans oublier les alternants : ces héros modernes qui bossent en entreprise tout en suivant des cours, en essayant de ne pas s’effondrer sous la pression.
Et devine quoi ? Les entreprises, elles aussi, ont un rôle à jouer. Elles doivent collaborer avec les écoles pour dire : « Hey, nous, on a besoin de gens qui savent gérer des drones et analyser des données à la volée. Vous nous les formez, et nous, on les embauche ! » Bref, c’est du gagnant-gagnant, sauf pour celui qui refuse d’évoluer et se retrouve un peu à l’écart. Tu vois l’idée.
Tout ce blabla sur l’upskilling et le reskilling, c’est sympa, mais le plus important, c’est toi. Parce qu’au final, c’est toujours une question d’humain. Oui, les machines prennent de plus en plus de place, mais la vraie richesse, c’est notre capacité à nous réinventer, à apprendre encore et encore. C’est flippant parfois, on ne va pas se mentir, mais aussi, c’est grisant.
Alors que tu sois en mode « je vais juste améliorer ce que je sais déjà » ou « je vais tout changer et devenir quelqu’un de nouveau », une chose est sûre : on est dans une époque où les possibilités sont infinies et tu es plus que capable d’affronter l’upskilling ou le reskilling.
Alors respire, prends un café, et laisse-toi embarquer !
Publié le 30/09/2024
- Époque