Lancer sa boîte en temps de crise peut être une stratégie gagnante !

Les besoins changent, les comportements évoluent, les cartes se rebattent. Ceux qui continuent à faire “comme avant” se font dépasser, pendant que d’autres, plus malins, inventent les usages de demain et prennent la tête. Dans une période “normale”, tout le monde reste planqué dans sa zone de confort, la concurrence est rude, les coûts d’entrée explosent. En crise, c’est tout l’inverse car les plus fragiles tombent, les négociations deviennent plus simples, les locaux se libèrent, et les bons profils, eux, sont disponibles et motivés. Bref, c’est pas la fin du jeu, c’est une nouvelle manche qui démarre.

Et ceux qui montent leur boîte dans la tempête deviennent souvent les plus solides. Parce qu’ils apprennent à gérer la galère dès le départ, à faire mieux avec moins, à maîtriser la trésorerie comme personne. Ça forge une rigueur, une vision, une capacité d’adaptation qui fait toute la différence. C’est pas pour rien que certaines boîtes nées en pleine crise Covid ont surperformé. Une étude britannique l’a prouvé : les jeunes entreprises qui se sont lancées pendant la pandémie ont, pour beaucoup, dépassé leurs objectifs. Quand tu construis dans la contrainte, tu deviens plus agile, plus créatif, plus fort.

En France, les chiffres parlent d’eux-mêmes : malgré toutes les crises, la création d’entreprises explose avec 1 111 200 créations en 2024, record historique. En avril 2025, +6 % sur un an selon Bpifrance Création. Oui, pendant que certains paniquent, d’autres se lancent, parce qu’ils ont compris que le meilleur moment pour planter une graine, c’est quand tout le monde a peur de sortir de chez soi.

Alors oui, des entreprises ferment, des milliers même… et alors ? C’est le cycle normal. Les vieilles structures rigides tombent, laissent de la place, libèrent des clients, des talents, des idées. À toi de t’y engouffrer. Une fermeture, c’est pas un avertissement, c’est une opportunité déguisée. Ce sont des erreurs à ne pas refaire… trop de dettes, trop de charges, pas assez de flexibilité. Si toi, tu lances léger, modulable, avec un business model qui respire et une trésorerie sous contrôle, t’as déjà un avantage. Et rappelle-toi : la crise ne crée pas la fragilité, elle la révèle. Si tu structures ton projet intelligemment, elle deviendra ton tremplin.

Les chiffres le confirment comme avec les 7 milliards d’euros levés par la French Tech en 2024, malgré un contexte tendu. 15,9 milliards d’aides publiques distribuées aux entreprises françaises en 2022. Oui, l’État est là, et il continue à investir dans ceux qui osent. Et des dispositifs, il y en a une montagne. L’ACRE pour réduire tes charges sociales, l’ARCE pour transformer ton chômage en capital, le cumul ARE + revenus pour garder un filet de sécurité, l’exonération de CFE pour démarrer sans impôts locaux. Sans oublier les prêts d’honneur, les prêts à taux zéro, les aides régionales, les programmes French Tech, les fonds du plan France 2030, ou encore Mon Pass Créa de Bpifrance, qui t’ouvre toutes les portes du réseau entrepreneurial français. En clair : t’as jamais été aussi bien entouré pour te lancer.

Alors, est-ce dingue de vouloir créer sa boîte en 2026 ? Non ! c’est même malin. C’est oser quand les autres reculent, c’est voir les fissures comme des ouvertures, c’est prendre de l’avance quand la plupart hésitent. Tu veux une preuve que c’est le bon moment ? Regarde les chiffres, regarde l’histoire, les plus grandes entreprises naissent souvent dans la crise. Parce que quand tout s’écroule, les audacieux bâtissent. Et toi, tu veux rester spectateur ou faire partie de ceux qui écrivent la suite ?