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2025/12/05

La Gentillesse Z : génération des connectés déconnectés !
La Gentillesse Z : génération des connectés déconnectés !

Ce qui est en train de se passer avec les jeunes générations est fascinant, mais aussi un peu déroutant pour ceux qui essayent encore de les joindre « à l’ancienne » !

On parle ici des 15-30 ans, cette génération née avec un smartphone dans la main, ultra connectée, mais paradoxalement de plus en plus difficile à joindre. Les chiffres sont clairs : 98 % d’entre eux possèdent un téléphone, et ils y passent plus de 7h par jour selon une étude de GWI. 

Pourtant, ils décrochent de moins en moins quand on les appelle. 

Pour beaucoup, un appel non prévu est presque une intrusion. Le réflexe, c’est de laisser sonner, puis de répondre plus tard… par message, ou pas du tout. C’est même devenu un comportement de masse : selon un sondage britannique publié par The Times, un quart des 18-34 ans n’ont jamais répondu à un appel téléphonique.

Et ce n’est pas seulement le téléphone. L’email, autrefois roi de la communication, a lui aussi perdu son pouvoir. Une étude menée par Rival Tech montre que 67 % des jeunes de cette génération disent n’utiliser presque jamais l’email pour parler à des proches ou même pour des démarches du quotidien. Quant aux répondeurs, ils sont devenus un vestige du passé. Les jeunes ne laissent plus de messages vocaux, et souvent, ils ne les écoutent même pas. 

L’idée de rappeler quelqu’un après un appel manqué leur semble presque anachronique !!!

Ils préfèrent envoyer un SMS, ou simplement ignorer la conversation. Mais même les SMS, pourtant plus directs, perdent du terrain au profit des messageries instantanées comme WhatsApp, Instagram ou Snapchat. C’est là que ça se passe, dans ces bulles rapides où tout est plus fluide, plus vivant, plus immédiat.

Alors forcément, la question se pose : comment continuer à communiquer avec eux ? Comment les atteindre, les impliquer, échanger vraiment ? La clé, c’est de comprendre que pour eux, la communication n’est plus un « acte » en soi. C’est une expérience continue, intégrée dans leur quotidien.

Ils ne veulent pas être interrompus, ils veulent pouvoir choisir le moment où ils répondent.

Ils préfèrent écrire plutôt que parler, lire un message plutôt qu’écouter une voix. Et ils fuient tout ce qui ressemble à une démarche imposée. Pour entrer en contact avec eux, il faut donc repenser la manière de le faire. Être présent sur leurs terrains, adapter le ton, le format, le rythme.

Les messages doivent être courts, clairs et surtout personnalisés. Pas de phrases toutes faites, pas de formules rigides. Un ton naturel, humain, presque amical. Il faut aussi accepter que l’échange ne soit pas immédiat (lol). Ce n’est pas un manque d’intérêt, c’est juste une autre façon d’être en relation. 

En fait, ces jeunes ne refusent pas la communication, ils la réinventent. Ils privilégient les échanges écrits, les messages vocaux rapides, les stories ou les réactions en emoji. Ce n’est pas de la paresse, c’est un langage nouveau, plus visuel, plus fragmenté, plus léger aussi.

Finalement, le vrai défi pour les marques, les institutions, les enseignants ou même les recruteurs, c’est d’apprendre à parler leur langue !

Cela ne veut pas dire faire semblant d’être cool ou copier leurs codes, mais simplement comprendre que la communication ne passe plus par les mêmes canaux ni les mêmes logiques. Les appels et les mails ne suffisent plus. Il faut aller là où ils sont, dans les espaces qu’ils fréquentent naturellement. C’est là que la relation se construit aujourd’hui.

Et si on y pense bien, ce n’est pas si différent de ce qu’on a toujours cherché : être entendu, compris, et créer un vrai lien ! Simplement, les outils ont changé.. 

Ce n’est pas qu’ils ne veulent plus parler, c’est juste qu’ils parlent autrement.

Publié le 05/12/2025

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